📜Charte Eliaxis Convictus

Un jeu avec des règles, c'est toujours plus fun.

Ce document ne constitue pas le règlement d'Eliaze, mais plutôt un ensemble de règles spécifiquement conçues pour réguler et structurer les aspects géopolitiques du serveur. Bien que la formulation soit orientée rôle-play, il est impératif de comprendre que ces règles doivent être scrupuleusement respectées. L'Ordre des Régents, bien que fonctionnant dans un cadre rôle-play, est une entité véritablement opérationnelle sur le serveur. Les sanctions qu'il impose en cas de non-conformité sont réelles et auront des répercussions tangibles sur vos entités et sur vous-même. L'Ordre des Régents est constitué des gérants d'Eliaze ainsi que des responsables non-joueurs.

La charte et ses principes sont applicables exclusivement au monde Ville sur Eliaze. Toute action relative à la charte en dehors de ce cadre ne sera pas prise en compte lors de la convocation du Conseil de Défense ou en cas de conflit.

Aucune action ne sera entreprise par un gérant ou un responsable tant qu'une plainte formelle n'aura pas été soumise au Conseil de Défense ou qu'un casus belli n'aura été déclaré. En d'autres termes, les infractions non signalées peuvent rester non traitées, sauf dans les cas où des violations de fair-play sont constatées ou pour une alliance officieuse. Ces dernières peuvent entraîner des mesures immédiates, indépendamment du signalement formel.

Pour toute autre question ou action, veuillez vous référer au règlement d'Eliaze.

Introduction - Informations préliminaires et contexte

Cette charte a été élaborée par l'Ordre des Régents, une institution suprême chargée de l'administration et de la régulation des territoires d'Eliaze. L'Ordre des Régents, en sa qualité de pouvoir autoritaire et législatif, a accordé aux colons la permission de s'établir et de développer les terres vierges de cette région. En conséquence, cette charte reflète les principes et les directives établis par l'Ordre pour assurer une gouvernance cohérente et équitable sur les nouvelles terres colonisées.

Dans le cadre de ce document, le terme "entités" se réfère aux Villes et États. La présente charte est donc applicable à toutes les Villes et États. Le but de cette charte est de garantir un environnement de jeu équilibré et respectueux en mettant en place un système géopolitique juste et équitable pour toutes les entités.

Article 1 - Le Conseil de Défense

1.1 - Respect de la charte Eliaxis Convictus

Les règles énoncées dans cette charte sont impérativement obligatoires. En cas de non-respect, le Conseil de Défense sera habilité à imposer des sanctions disciplinaires sévères, susceptibles d'affecter négativement vos entités ainsi que vous-même.

1.2 - Intérêt et composition du Conseil de Défense

Le Conseil de Défense est une institution établie par l'Ordre des Régents pour assurer la sécurité, la stabilité et l'intégrité des entités sur le serveur. Composé de membres impartiaux choisis pour leur objectivité et leur connaissance approfondie des règles établies, le Conseil de Défense est chargé de gérer les menaces externes et internes, d'évaluer les risques potentiels, de prendre des décisions en matière de sécurité et de mettre en œuvre des mesures correctives en cas de violation des règles définies par la charte. Il fonctionne sur la base d'enquêtes rigoureuses, de procédures transparentes, du respect des droits à la défense et de l'application équitable des sanctions, afin de maintenir l'ordre et l'équité au sein du serveur.

Le Conseil de Défense est composé des membres suivants :

  1. Le président du Conseil : Représentant de l'Ordre des Régents, il préside le Conseil et supervise toutes les procédures et décisions. Sa fonction est de garantir que les règles sont appliquées de manière cohérente et juste.

  2. Les inspecteurs principaux : Nommer par l'Ordre, ces experts en gouvernance et en sécurité sont chargés d'enquêter sur les infractions et de recueillir des preuves. Ils possèdent une connaissance approfondie des principes de la charte et des pratiques de résolution des conflits.

  3. Les arbitres juridiques : Spécialistes du droit et des règlements, ces membres veillent à ce que les procédures du Conseil soient conformes aux principes juridiques établis et assurent la légitimité des décisions prises.

  4. Les conseillers stratégiques : Responsables de l'évaluation des menaces et des risques, ces experts élaborent des stratégies pour prévenir les violations et maintenir la stabilité. Ils apportent également des recommandations pour les mesures correctives nécessaires.

  5. Les observateurs émérites : Membres choisis pour leur expérience et leur impartialité, ils assistent aux délibérations du Conseil, assurent la transparence des procédures et apportent un point de vue objectif sur les décisions à prendre.

Ensemble, ces membres assurent le bon fonctionnement du Conseil de Défense, en garantissant l'application rigoureuse des règles et le maintien de l'ordre sur le serveur.

1.3 - Enquête et responsabilité

Les entités sont tenues responsables de leurs actions selon les principes de justice et d'équité établis par la charte. En cas de violation des règles, le Conseil de Défense est chargé de mener les enquêtes nécessaires et d’évaluer les infractions. Les entités doivent coopérer pleinement avec le Conseil. Aucune impunité ne sera tolérée, et des sanctions appropriées seront appliquées pour garantir le respect des règles et maintenir l'intégrité du système.

1.4 - Convoquer un Conseil de Défense

Dans les cas suivants : retrait d'un statut pacifique, litige commercial, diffamation, espionnage, menace pour la sécurité, non-respect des termes d'un contrat ou d'une alliance, le Conseil de Défense peut être convoqué pour résoudre le conflit. La préparation d'arguments solides est nécessaire, car en cas de fausse accusation, le Conseil de Défense sera impitoyable et pourra infliger de lourdes conséquences financières ou une peine d'emprisonnement.

1.5 - Déroulement d'un Conseil de Défense

Le processus du Conseil de Défense s'articule autour de plusieurs étapes cruciales, garantissant un examen juste et impartial de l'affaire.

1.5.1 - Notification et composition du jury

Vous recevrez notification de la date et du lieux de votre comparution devant le Conseil de Défense. Les noms des membres du Conseil ne seront divulgués qu'au moment de l'audience.

1.5.2 - Témoignages et présentation des preuves

Vous avez le droit d'invoquer des témoins pour soutenir votre défense. Ceux-ci auront l'occasion de présenter leurs témoignages et preuves avant que vous ne preniez la parole. Lors de votre comparution, il sera crucial de présenter des preuves concrètes pour étayer vos arguments. L'accusation disposera également du droit de faire une plaidoirie et de soumettre des preuves supplémentaires en soutien à ses accusations.

1.5.3 - Plaidoirie et argumentation

Devant le jury, vous aurez l'opportunité de présenter vos arguments de manière claire et convaincante. Il est crucial d'utiliser des arguments solides pour persuader les jurés de votre point de vue.

1.5.4 - Délibération du jury

Après avoir entendu toutes les parties et examiné les preuves, les membres du jury se retireront pour délibérer. Ils analyseront les éléments de l'affaire et tireront les conclusions nécessaires pour rendre une décision équitable.

Pour toute procédure, vous avez la possibilité de faire appel une fois de la décision rendue par le Conseil de Défense. Le délai accordé pour déposer cet appel sera précisé après l'annonce de la décision.

1.5.5 - Prise de décision et annonce des sanctions

Une fois la décision prise, elle vous sera communiquée lors de la séance suivante du Conseil de Défense. Les sanctions éventuelles seront énoncées de manière claire et précise, assurant une compréhension claire des conséquences de la décision du Conseil.

Article 2 - Relations entre les entités

2.1 - Commerce

Le commerce est régi par deux principes : l'offre et la demande. Lorsqu'une offre est faite à une entité, elle doit se faire en fonction du marché.

En cas de contrat commercial, il est impératif de passer par ce formulaire. À noter qu'une fois le contrat ou l'alliance approuvé(e) par l'Ordre des Régents, le commerce en question ne sera pas soumis à des contrôles réguliers, sauf en cas de litige ou de suspicion de pratiques non conformes.

En cas de non-respect d'un contrat ou d'une alliance formalisé(e) via ce formulaire, un litige peut être porté devant le Conseil de Défense pour résolution. Inversement, si une demande est retirée alors que le contrat est complété et prêt à être livré, la partie ayant exécuté la commande peut également saisir le Conseil de Défense.

Le commerce militaire légal avec une entité pacifique est interdit.

Cela inclut, sans s'y limiter :

  • Armes

  • Armures

  • Enchantements pour ces équipements

  • Anneaux mystiques / Totems

  • Cristaux de soin

2.1.1 - Commerce illégal

Le commerce illégal, selon les principes de la charte, se définit comme toute transaction qui enfreint les règles établies et les accords en vigueur. Cela inclut :

  1. Transactions interdites : Tout échange de biens ou de services spécifiquement prohibés par la charte, comme les armes, armures, enchantements, anneaux mystiques, totems, ou cristaux de soin entre entités en conflit ou avec des entités pacifiques.

  2. Comportements non conformes : Les activités commerciales qui violent les conditions de statut pacifique ou de neutralité, telles que la fourniture de ressources ou d'armements à des entités en guerre ou engagées dans des hostilités.

  3. Contrats non autorisés : La conclusion d'accords commerciaux qui vont à l'encontre des engagements diplomatiques ou des règlements de la charte, notamment ceux qui pourraient indirectement soutenir des actions militaires ou des conflits.

  4. Fraude ou dissimulation : Toute tentative de contourner les règles établies par des moyens détournés, comme la dissimulation d'objets interdits sous des couvertures commerciales ou la manipulation des accords pour échapper aux obligations charte.

Les violations de ces principes peuvent être soumises à des sanctions définies par le Conseil de Défense, en fonction de la gravité de l'infraction.

2.2 - Alliance

Une alliance doit être établie pour une durée déterminée, ne pouvant excéder un an, et doit être soumise à l'aide de ce formulaire et rendue publique. Elle peut être renouvelée autant de fois que nécessaire, sous réserve de respecter ces conditions de transparence et de formalisation.

Seules les alliances entre États sont reconnues par la charte Eliaxis Convictus. Toute autre forme d'alliance sera systématiquement rejetée si une demande est soumise au Conseil de Défense. Ces alliances ne bénéficient d'aucune légitimité ni protection au titre de la charte. Cependant, les contrats commerciaux établis entre villes ou entre villes et États continueront de bénéficier de la protection et du soutien de la charte, garantissant leur validité et leur respect. De plus, les alliances entre États sont pleinement reconnues et régies par la charte, et seront protégées conformément aux règles et obligations établies pour maintenir l'équilibre et la coopération au sein de la géopolitique d'Eliaze.

2.2.1 - Alliance officieuse

Les alliances officieuses, c'est-à-dire non déclarées publiquement, sont interdites. Vous devez déclarer officiellement toute alliance dans un délai de 14 jours. À l'expiration de ce délai, si l'alliance n'a pas été rendue publique, vous vous exposez à la convocation du Conseil de Défense et à des sanctions potentielles. Pendant cette période, toute action entreprise dans le cadre de l'alliance ne sera pas protégée par la charte, car l'alliance n'aura pas été validée et rendue publique.

2.2.2 - Alliance militaire

Une alliance militaire peut promouvoir une assistance en matière de force armée, en permettant la vente d'armes, d'armures ou d'outils facilitant le combat, même lorsque l'entité est directement engagée dans un conflit. En termes simples, les alliés sont autorisés à intervenir pendant le conflit pour renforcer les rangs des alliés.

Les alliances militaires ne sont pas autorisées avec une entité pacifique.

2.2.3 - Alliance commerciale

Une alliance commerciale institue une exclusivité dans les transactions entre les deux entités participantes. Le contrat doit impérativement comporter une clause de droit à la concurrence, garantissant que la présence de produits ou de services similaires n'entrave pas le commerce de l'une ou l'autre des parties. En cas de litige relatif à l'application ou à l'interprétation de cette alliance, le Conseil de Défense peut être convoqué pour arbitrer le différend et veiller au respect des termes établis.

2.2.4 - Mettre fin à l'alliance

En cas de non-respect des clauses convenues, l'alliance peut être résiliée de manière immédiate, indépendamment des stipulations prévues dans le document de résiliation. Toutefois, cette rupture pourra entraîner la convocation du Conseil de Défense si les motifs de la résiliation ne sont pas jugés suffisants ou justifiés par l'autre partie.

2.3 - Mariage et divorce

Pour formaliser un mariage, un contrat de mariage doit être établi et soumis via ce formulaire. Ce contrat doit être joint à la soumission pour qu'il soit valide.

Pour le divorce, il est nécessaire de faire la même démarche que pour le contrat de mariage. Le divorce peut être prononcé uniquement par consentement mutuel ou si la situation l'exige de manière impérative.

Il est important de noter qu'une fois le mariage rompu, cela ne constituera en aucun cas une justification pour le Conseil de Défense ou un casus belli.

2.4 - Conflit et fair-play

Les conflits doivent exclusivement se dérouler entre Villes ou entre États. En d'autres termes, les conflits ne peuvent être initiés ou poursuivis qu'à l'échelle de villes contre villes ou États contre États. Les affrontements internes à une ville ou à une État sont également autorisés.

Les entités peuvent résoudre leurs différends par la force si nécessaire, tout en respectant des règles strictes de conduite en dehors du jeu et en adhérant à un principe de fair-play. Le respect du fair-play est crucial pour réduire les coups bas et la frustration, garantissant ainsi une expérience juste et respectueuse pour toutes les parties concernées. L'Ordre des Régents se réservent le droit d'intervenir si les conditions de jeu ne sont pas respectées, afin de maintenir l'intégrité et l'équité du conflit.

Voici une liste d'exemples de comportements considérés comme non fair-play :

  1. Exploitation des failles du jeu :

    • Utilisation de bugs ou d’exploits pour obtenir un avantage injuste sur les autres joueurs.

    • Manipulation ou exploitation de failles dans le système de jeu pour contourner les règles ou obtenir des ressources de manière illicite.

  2. Attaques délibérément injustes :

    • Lancement d'attaques massives ou de raids sur des cibles qui ne sont pas en mesure de se défendre de manière équitable.

    • Attaques sur des entités ou des villes dans les 14 jours suivant la fin de leur période de protection ou de réhabilitation. Exemple : après-guerre, sanction par le Conseil de Défense, etc.

  3. Harcèlement et insultes :

    • Comportement hostile, harcèlement ou insultes à l'égard d'autres joueurs ou entités, que ce soit dans le jeu ou dans les communications associées.

    • Menaces répétées ou intimidation pour obtenir des concessions ou influencer le jeu de manière injuste.

  4. Manipulation des règles :

    • Tentatives de manipulation ou d’interprétation abusive des règles pour en tirer un avantage personnel ou nuire à d’autres joueurs.

    • Formulation de contrats ou d’accords dans le but de tromper ou de tirer parti des faiblesses des règles.

  5. Coup d’État injustifié :

    • Tentative de coup d’État ou d'intrusion dans une entité sans respecter les conditions de légitimité ou de préavis nécessaires.

    • Utilisation de méthodes non conformes pour renverser un gouvernement ou prendre le contrôle d'une entité.

  6. Abus des mécanismes de paix :

    • Violations des accords de paix ou de trêve pour obtenir un avantage stratégique ou profiter d'une période de calme pour planifier des attaques futures.

    • Utilisation de la paix ou de l'armistice pour tromper les autres entités ou contourner les engagements diplomatiques.

  7. Ressources et équipements :

    • Déplacement, destruction ou utilisation abusive des ressources, équipements ou items rares des perdants pendant la période de conflit ou d'armistice.

    • Accumulation ou redistribution injuste des ressources en violation des conditions de la guerre ou de la paix.

  8. Invasion des zones protégées :

    • Intrusion dans des zones protégées* ou des territoires spécifiquement désignés comme pacifiques sans raison valable ou sans respect des conventions établies.

    • Actions dans les zones pacifiques pour déstabiliser ou compromettre les conditions de sécurité.

* : Les zones où le PvP est désactivé sont considérées comme protégées.

Les modalités spécifiques aux conflits sont détaillées dans l'article 3.

2.5 - Mercenariat

Les entités peuvent recruter des individus, qu'ils soient affiliés ou non à d'autres groupes, pour des services de mercenariat, à condition de respecter certaines règles. Le mercenariat implique la fourniture de services militaires ou de combat contre rémunération. Les mercenaires ont la liberté de choisir les contrats qu'ils acceptent, et l'entité d'où ils proviennent n'a aucune autorité sur ces choix contractuels.

Les entités pacifiques ne sont pas autorisées à recruter des mercenaires. Cette restriction assure que les mercenaires exercent leur rôle de manière autonome, sans contrainte ni influence indue, tout en permettant aux entités pacifiques de maintenir leur statut en évitant toute implication directe dans des activités militaires.

En cas de conflit d'intérêts, il est recommandé de saisir le Conseil de Défense.

2.5.1 - Contrat de mercenariat

Un contrat de mercenariat doit être rédigé avant tout engagement dans une guerre, avec la possibilité de le faire pendant le conflit uniquement si l'équilibre des forces est compromis. Le contrat doit spécifier clairement la durée du mercenariat ainsi que la compensation ou la récompense convenue. Le prix indiqué doit être versé en deux paiements : la première moitié au début du contrat, lors de sa validation, et la seconde moitié à la fin de la période convenue. L'entité a le droit de se retirer immédiatement si le mercenaire ne répond pas aux attentes établies.

Vous trouverez ci-joint un modèle de contrat de mercenariat pour votre usage.

2.5.2 - Régulation des mercenaires

Les entités hébergeant des mercenaires doivent instaurer des mécanismes de régulation afin de garantir le respect des règles et des principes en vigueur. Ces mécanismes peuvent inclure des contrôles réguliers et des audits des contrats. L'Ordre des Régents effectuera des vérifications périodiques pour s'assurer de la conformité des activités. Il est essentiel que ces régulations assurent transparence et prévention des abus. En cas de non-conformité, le Conseil de Défense sera saisi pour évaluer la situation et appliquer les mesures correctives nécessaires.

2.5.3 - Restrictions pour les dirigeants

Les membres du gouvernement ou les dirigeants des entités sont interdits de servir en tant que mercenaires. Cette restriction est mise en place pour éviter tout conflit d'intérêts potentiel et préserver l'intégrité des entités. Toutefois, un ancien membre du gouvernement doit attendre 14 jours après la fin de son mandat avant de pouvoir exercer en tant que mercenaire.

2.6 - Les forteresses

2.6.1 - Prise de forteresse

La simple capture d'une forteresse ne constitue pas en soi un motif suffisant pour déclencher un casus belli ou convoquer le Conseil de Défense. Cette action ne répond généralement pas aux critères requis pour justifier une intervention officielle ou une procédure d'arbitrage. Toutefois, dans des circonstances exceptionnelles, la capture d'une forteresse peut devenir un motif valable pour un casus belli ou la convocation du Conseil de Défense. Ces conditions spécifiques incluent :

  • Répétition excessive : La capture répétée de la même forteresse par une entité plus de trois fois.

  • Actes hostiles : La commission d'actes violents, y compris les meurtres, dans un rayon supérieur à trois chunks au-delà des limites de la forteresse.

  • Occupation prolongée : Une ville qui maintient un contrôle unilatéral sur une forteresse pendant plus de 30 jours et en refusant de céder la forteresse aux attaquants.

  • Violation d'accords : La capture de la forteresse en violation explicite d'accords diplomatiques ou de traités existants, compromettant les engagements mutuels, sauf si l'attaque provient d'une entité extérieure à l'accord.

Les forteresses sont considérées comme des zones de conflit permanent, agissant à la fois comme des centres névralgiques de combat et des alternatives stratégiques aux guerres ouvertes, souvent coûteuses. Elles jouent un rôle crucial en tant que points de convergence pour les affrontements militaires, permettant aux entités de gérer les conflits de manière plus ciblée et économique, tout en réduisant les coûts et les impacts associés aux guerres à grande échelle.

Les entités pacifiques ont la possibilité d'attaquer les forteresses sans mettre en péril leur statut pacifique, sous réserve de respecter les critères établis qui pourraient autrement justifier un casus belli ou entraîner la convocation du Conseil de Défense.

2.6.2 - Défense de forteresse

Lorsqu'une forteresse appartenant à une entité est attaquée, cette entité est pleinement autorisée à défendre la forteresse et à repousser les assaillants. Tant que la défense est conduite de manière appropriée et dans le respect des règles établies, la convocation du Conseil de Défense ou la déclaration d'un casus belli ne peuvent être envisagées.

2.7 - Entité pacifique

Le statut pacifique est accordé à une entité sous réserve du paiement d'une taxe quotidienne et de l'absence de toute action contraire aux principes pacifiques de la charte durant les 14 jours précédents. Ainsi, seules les entités sans antécédents violant ces principes peuvent obtenir ce statut. La demande doit être effectuée via ce formulaire.

2.7.1 - Privilège

Sous ce statut, l'entité bénéficie d'une protection contre les attaques, les trahisons et les soulèvements ou coups d'État, sauf lorsque le gouvernement en place est jugé illégitime ou dysfonctionnel par le Conseil de Défense. En cas de violation de ces principes, une indemnisation substantielle, fixée par le Conseil de Défense, sera accordée. Les entités bénéficiant de ce statut sont principalement désignées pour mener des activités pacifiques. Tout acte de violence ou d'agression non autorisé dans ces zones sera sévèrement sanctionné par le Conseil de Défense.

2.7.2 - Non engagement militaire

L'entité pacifique s'engage à éviter tout conflit et à ne pas émettre de menaces, ni engager d'actions hostiles, que ce soit directement ou indirectement. En cas de conflit entre deux autres entités, elle doit se garder de respecter tout contrat ou alliance pouvant compromettre son statut pacifique, sous peine de révocation lors de la convocation du Conseil de Défense. De plus, les entités pacifiques doivent s'abstenir de soutenir toutes entités impliquées dans des hostilités envers d'autres entités.

2.7.3 - Prise de forteresse

Comme stipulé à l'article 2.6.1, les entités pacifiques peuvent attaquer les forteresses, à condition de respecter les critères établis, faute de quoi elles risquent de perdre leur statut pacifique ou de faire l'objet d'un casus belli.

2.7.4 - Commerce hors période de conflit

Les entités pacifiques ne peuvent ni conclure ni maintenir des accords commerciaux légaux avec des entités engagées dans un conflit en cours. Toute activité commerciale légale doit se faire exclusivement avec des entités non impliquées dans des conflits armés, afin d'éviter toute complicité dans des actions militaires offensives.

2.7.5 - Perte du statut pacifique

La perte du statut pacifique survient dès qu'une entité enfreint les règles ou engage des actions qui contredisent ses engagements liés à ce statut. Les motifs pouvant entraîner la perte du statut incluent, mais ne se limitent pas à, des violations graves telles que des actions militaires non autorisées, des alliances militaires, ou des infractions aux règles de commerce pacifique.

Lorsqu'un statut pacifique est révoqué, un délai de récupération est imposé en fonction de la gravité des actes ayant conduit à cette révision. Ce délai peut varier de 6 à 12 mois. La durée exacte dépendra de la nature des infractions et des mesures correctives entreprises par l'entité concernée pour se conformer à nouveau aux exigences du statut pacifique.

Pendant cette période de réhabilitation, l'entité devra démontrer un engagement tangible envers les principes de pacificité et de conformité aux règles établies. Les actions entreprises durant ce délai seront évaluées par le Conseil de Défense pour déterminer si la réattribution du statut pacifique est justifiée.

Article 3 - Les États

Un État est défini comme un ensemble de villes régies par une autorité centrale, généralement représentée par une capitale. Pour créer un nouvel État, les entités intéressées doivent suivre une procédure rigoureuse et structurée.

Il est crucial de comprendre qu'un État ne bénéficie d'aucun statut particulier, tel que le statut pacifique, et il est soumis aux mêmes règles et obligations que les autres entités dans la géopolitique d'Eliaze, sans privilèges ni restrictions supplémentaires.

3.1 - Demande de création d'un État

Toute demande de création d'un État doit être soumise via ce formulaire. La demande doit inclure :

  • Utilité géopolitique : Une analyse approfondie de l'impact potentiel de l'État sur la dynamique géopolitique d'Eliaze. Cette section doit démontrer en quoi la création de cet État apportera une valeur ajoutée à l'équilibre et à la diversité des forces en présence. Les raisons peuvent inclure :

    • Rééquilibrage régional : Comment la création de l'État contribuera à un équilibre plus équitable entre les régions d'Eliaze.

    • Stabilité régionale : En quoi cet État peut favoriser la stabilité dans une région spécifique ou résoudre des conflits latents.

    • Développement économique : Comment l'État envisagera de stimuler le développement économique local ou régional.

    • Innovation et gouvernance : La manière dont cet État proposera de nouvelles approches en matière de gouvernance ou d'innovation sociale.

  • Projet à long terme : Une présentation détaillée du projet de développement et de gestion de l'État, incluant des objectifs à court et à long terme. Cette partie doit clarifier :

    • Plan de développement : Les étapes et les stratégies pour construire les infrastructures, établir les institutions, et promouvoir la cohésion interne.

    • Objectifs de gouvernance : Les principes directeurs pour une gestion efficace et transparente, ainsi que la mise en place de mécanismes de contrôle et d'évaluation.

    • Relations extérieures : La stratégie pour établir et maintenir des relations diplomatiques et économiques avec les autres entités d'Eliaze.

    • Engagement social : Comment l'État prévoit d'engager ses citoyens dans la vie politique et sociale, et comment il envisage d'améliorer le bien-être de ses habitants.

3.1.1 - Évaluation du dossier

L'Ordre des Régents examinera chaque demande en prenant en compte son utilité géopolitique et la viabilité à long terme du projet. L'objectif est de garantir que la création d'un nouvel État soit en adéquation avec une vision cohérente et bénéfique pour l'ensemble de la géopolitique d'Eliaze.

3.1.2 - Décision finale

Après l'examen complet de la demande, une décision sera communiquée concernant l'approbation ou le rejet de la création de l'État. En cas d'approbation, les conditions et modalités de mise en œuvre seront précisées, et l'État pourra être constitué conformément aux règles établies par la charte. Cette procédure vise à s'assurer que la création de nouveaux États enrichit positivement la structure géopolitique d'Eliaze et repose sur des projets solides et bien conçus.

3.2 - Obligations des États

Les États nouvellement créés doivent se conformer aux règles et obligations générales de la charte d'Eliaze. Cela inclut le respect des accords géopolitiques, la maintenance d'une structure administrative claire, ainsi que la protection des droits et responsabilités des villes membres. Les États doivent également observer les régulations concernant leurs interactions avec d'autres entités, la gestion des conflits, et les protocoles de communication avec l'Ordre des Régents.

3.3 - Villes pacifiques au sein d'un État

Les villes ayant le statut pacifique, intégrées dans un État, bénéficient d'une protection contre les impacts directs des guerres d'États ou des conflits internes. Ces villes ne seront pas directement ciblées par les conflits militaires, à condition qu'elles ne soutiennent pas activement leur État durant une guerre et ne soient pas requalifiées comme non pacifiques par l'Ordre des Régents.

3.4 - Révision et modification des États

Les États ont la liberté de gérer leurs affaires internes et de modifier leur structure ou leur gouvernance, tant que ces changements respectent les principes établis par la charte Eliaxis Convictus. L'Ordre des Régents n'intervient pas directement dans la gestion interne des États, mais peut procéder à des inspections régulières pour garantir la conformité avec la charte et détecter tout signe de non-respect.

Les États ont également la possibilité de changer leur capitale selon leurs besoins. Cependant, en cas d'abus ou de changements fréquents et non justifiés de la capitale, l'Ordre des Régents peut intervenir pour assurer que ces modifications ne perturbent pas l'équilibre géopolitique ou ne compromettent pas la stabilité de la région. Les demandes de modification substantielle doivent être justifiées par des changements significatifs dans les circonstances ou les objectifs de l'État, et l'Ordre des Régents veillera à ce qu'elles respectent les principes de la charte et ne mettent pas en péril l'équilibre géopolitique établi.

3.5 - Dissolution d'un État

En cas de dissolution d'un État, qu'elle soit volontaire ou imposée, le processus doit être géré de manière à minimiser les perturbations dans la géopolitique d'Eliaze. L'Ordre des Régents supervisera cette dissolution afin de garantir que les actifs, les responsabilités et les obligations de l'État dissous soient correctement transférés ou réglés, et que les villes membres soient réintégrées de manière appropriée dans la structure géopolitique existante.

Article 4 - Les conflits

Vous ne trouverez pas ici les paramètres et le comportement du serveur pendant une guerre. Pour cela, merci de consulter cette page.

4.1 - À savoir

Durant tout conflit, le PvP reste activé dans toutes les villes impliquées et ne peut être désactivé tant qu'une des parties n'a pas satisfait aux conditions de victoire. En outre, les dirigeants tels que les maires ou les rois doivent être présents sur le champ de bataille pendant les affrontements, qu'ils se déroulent sur un terrain neutre ou au sein d'une ville.

Il est impossible de mener deux guerres simultanément, que ce soit entre Villes, États, ou autre.

Les conflits doivent exclusivement se dérouler entre villes ou entre États. En d'autres termes, les conflits ne peuvent être initiés ou poursuivis qu'à l'échelle de Villes contre Villes ou États contre États. Les affrontements internes à une Ville ou à une État sont également autorisés.

Le décès d'une personne neutre sur le champ de bataille ne constitue ni un motif de déclaration de guerre ni une obligation de remboursement de l'équipement par un gérant ou un responsable.

4.2 - Déclaration de guerre

La déclaration d'une guerre doit être motivée par un Casus Belli et soumise à un gérant ou un responsable pour validation via ce formulaire.

Elle doit clairement spécifier :

  • La ou les motivations du casus belli.

  • Les entités destinataires de la déclaration.

  • Facultativement, les demandes en cas de victoire.

Les entités alliées doivent également annoncer leur entrée dans la guerre pour être considérées comme belligérantes, que ce soit lors de la déclaration de guerre ou en cours de conflit, et évidemment, le camp rejoint doit être explicité.

Seuls les documents au format PDF sont valables dans le cadre de documents officiels.

Le conflit débute dès la publication de la déclaration de guerre du camp attaquant envers le camp défenseur.

4.3 - Casus belli valides

La déclaration de guerre peut être initiée en présentant des motifs au Conseil de Défense pour évaluation. Les événements justifiant cette déclaration doivent avoir eu lieu dans un délai de 14 jours pour être considérés comme valides ; au-delà de ce délai, les motifs seront inacceptables.

Tous les motifs soumis seront examinés de manière confidentielle, garantissant qu'aucune répercussion n'affectera votre entité et que les détails ne seront pas divulgués. Il est donc essentiel de ne pas hésiter à soumettre vos raisons.

Si votre déclaration est validée, une annonce officielle sera faite, et les État-Majors seront constitués sous la supervision de l'Ordre des Régents.

En cas de rejet de votre déclaration, vous pouvez demander une audience pour fournir des informations supplémentaires. Le Conseil de Défense examinera ces motifs et prendra les décisions appropriées.

4.4 - Déroulement du conflit

  • Au commencement d'un conflit, un salon Discord est créé avec un gérant ou un responsable et les états-majors des deux camps, dans le but d'orchestrer et de superviser la conduite de la guerre.

  • Nous demanderons aux entités de convenir de la durée et de la date des batailles de conquête pour mobiliser le plus grand nombre de joueurs possible, minimisant ainsi tout désavantage ou risque de tension prolongée.

  • Si, après plusieurs rappels, les deux états-majors ne parviennent pas à trouver un accord sur une date et une heure précises, un gérant ou un responsable imposera l'annulation du conflit.

  • En cas de non-réponse ou de retrait total d'un des deux états-majors du salon, cela entraînera automatiquement la défaite de son camp.

  • La possibilité d'avoir plusieurs batailles de conquête dans une même journée est permise si les accords entre les états-majors le permettent.

4.5 - Interdictions

  • Il est interdit d'ignorer la déclaration de guerre, de refuser la tenue d'un conflit, de proposer un traité de paix ou de publier le traité de paix final. Cela est annulé si l'entité déclarante retire sa demande.

  • Les attaquants sont tenus de respecter l'utilisation des fortifications. Par conséquent, l'emploi de piliers de blocs pour escalader est formellement interdit, mais il est autorisé d'ouvrir une brèche par le biais d'une explosion ou d'une intrusion. Le grief est autorisé au sein des villes en guerre dans des cas particuliers, tels que :

    • se libérer d'un piège,

    • saboter une usine,

    • ouvrir des passages à travers des fortifications.

Autrement, l'obtention d'une dérogation nécessite la création d'un ticket, et celle-ci sera accordée par un gérant ou un responsable.

Ces circonstances permettent des dégradations limitées, privilégiant notamment celles au niveau des portes et des trappes de base utilisant la redstone. Un gérant ou un responsable est l'unique décisionnaire quant à la nature abusive d'une dégradation.

  • Il est formellement interdit d'obstruer l'accès à un point d'intérêt en l'entourant de blocs. Cependant, il est permis de rendre l'accès difficile, pourvu qu'une brèche puisse être créée à l'aide d'explosions.

  • Le glitch de duplication de TNT est strictement interdit.

4.6 - Traité de paix

  • Après une défaite dans une guerre, il est formellement interdit de contourner les termes du traité de paix, que ce soit en changeant de ville, en niant son implication dans la guerre ou par tout autre moyen.

  • Les ressources, la fortune et les objets rares appartenant aux perdants doivent rester immobilisés et ne peuvent ni être déplacés, ni utilisés, ni détruits, jusqu'à la conclusion et la mise en œuvre complète du traité de paix.

  • Un membre de l'Ordre des Régents se réserve le droit d'imposer des mesures immédiates et proportionnées si le traité de paix n'est pas respecté par le camp perdant dans les 24 heures suivant sa publication, en tenant compte des circonstances spécifiques.

  • En cas d'annexion totale par un État, les perdants peuvent refuser de signer le traité de paix. Dans ce scénario, ils doivent soumettre une demande de casus belli à un gérant ou un responsable pour la possibilité de déclencher un coup d'État.

  • Un cessez-le-feu d'une durée minimale de 14 jours sera exigé pour favoriser une diminution des tensions.

Les malus infligés en cas de perte d'un conflit ne seront en aucun cas excessifs, et l'armistice devra être validé par l'Ordre des Régents avant son application. Néanmoins, il est impératif de respecter scrupuleusement le traité de paix.

Last updated